lundi 31 août 2015

La fille

La fille par Tupelo Hassman, 10/18

Ce qu'en dit l'éditeur:

C’est sur ce terrain pour caravanes, à Reno, que Rory Dawn Hendrix vit avec sa mère, barmaid au Truck Stop.
Si elle se révèle étonnamment hardie, Rory Dawn demeure toutefois une petite fille vulnérable, qui doit sans cesse combattre les mauvais penchants de sa mère. Tout cela alors qu’elle-même, prodige en orthographe, n’aspire qu’à lire et à écrire...
C’est à partir des pages de son journal intime, de lettres de sa grand-mère, de souvenirs, de rapports d’assistantes sociales ou encore d’avis de la Cour suprême des États-Unis que Rory Dawn bricole un texte-collage magistral. Surgissent ainsi en filigrane les personnalités originales et tendres d’une famille décomposée à l’extrême, de même que les non-dits qui frappent une communauté rarement évoquée.
 Ma cote d'amour: *****

dimanche 30 août 2015

Les royales baby-sitters: t.1, Les bébés, ça pue!

Les royales baby-sitters, t 1: les bébés, ça pue
De Clémentine Beauvais, illustré par Becka Moor
Hachette romans, à partir de 8 ans.

Ce que dit la quatrième de couverture:

Il était une fois deux sœurs, Anna et Holly, qui cherchaient un petit travail pour se payer des super-grandes vacances. Par exemple... baby-sitters!
Il était une fois, dans le même pays, un roi et une reine qui avaient décidé de prendre des vacances.
Il était une fois, donc, Anna et Holly qui gardaient les enfants du roi et de la reine partis une journée.
Mais il peut s'en passer, des choses, en une journée, quand vous avez six affreux petits chéris à surveiller, un prince plus-trouillard-tu-meurs, et un ennemi juré à affronter!

Ma cote d'amour: *****

vendredi 28 août 2015

Les évaporés

Les évaporés par Thomas B. Reverdy, J'ai lu

Ce qu'en dit l'éditeur Flammarion:

Ici, lorsque quelqu'un disparaît, on dit simplement qu'il s'est évaporé, personne ne le recherche, ni la police parce qu'il n'y a pas de crime, ni la famille parce qu'elle est déshonorée. Partir sans donner d'explication, c'est précisément ce que Kaze a fait cette nuit-là. Comment peut-on s'évaporer si facilement ? Et pour quelles raisons ? C'est ce qu'aimerait comprendre Richard B. en accompagnant Yukiko au Japon pour retrouver son père, Kaze. Pour cette femme qu'il aime encore, il mènera l'enquête dans un Japon parallèle, celui du quartier des travailleurs pauvres de San'ya à Tokyo et des camps de réfugiés autour de Sendai. Mais, au fait : pourquoi rechercher celui qui a voulu disparaître ? Les évaporés se lit à la fois comme un roman policier, une quête existentielle et un roman d'amour. D'une façon sensible et poétique, il nous parle du Japon contemporain, de Fukushima et des yakuzas, mais aussi du mystère que l'on est les uns pour les autres, du chagrin amoureux et de notre désir, parfois, de prendre la fuite.

Ma cote d'amour: *****

samedi 22 août 2015

La langue d'Altmann

La langue d'Altmann par Brian Evenson, 10/18

Ce qu'en dit Le Cherche Midi éditeur:

«La Langue d'Altmann m'a bouleversé par sa puissance, par sa langue, son style inhabituel, par sa violence et la force de ses mots. J'admire ce livre ! »
Gilles Deleuze


« J'avais eu raison de tuer Altmann, pensai-je. Entre tuer et ne pas tuer Altmann, j'avais choisi la première solution et ce choix, en fait, était le bon. Nous passons notre vie à faire en permanence des choix. Il existe des gens, comme Altmann, pour lesquels, quand vous leur avez tiré une balle dans le crâne, vous savez que vous avez agi correctement. Ce sont les gens comme Altmann qui font que tout le reste a un sens, pensai-je, alors que des gens comme Horst, une fois tués, ne font qu'ajouter à la confusion. Le monde est peuplé d'Altmann et de Horst, les premiers, il convient de les truffer de plombs à la première occasion, les autres, on doit peut-être les tuer, peut-être pas : qui le sait ? »

La Langue d'Altmann est une plongée dans un univers absurde et cruel, régenté par un Dieu aveugle, où les hommes n'ont de cesse d'explorer à leur corps défendant les limites de l'inhumanité. Avec ce premier livre publié en 1994, Brian Evenson se pose d'emblée en grand architecte du bizarre. 

« Une terrible puissance combinée à un humour ravageur. »
Le Monde


Ma cote d'amour: *****

mercredi 19 août 2015

L'espoir, cette tragédie

L'espoir, cette tragédie par Shalom Auslander, 10/18

Ce qu'en dit l'éditeur Belfond:
Après La Lamentation du prépuce et Attention : dieu méchant, le grand retour de Shalom Auslander avec un roman encore plus iconoclaste, provocateur et hilarant. Entre Woody Allen, Philip Roth et Franz Kafka, un régal de drôlerie et de profondeur sur la légitimité de l'art après l'Holocauste, le devoir de mémoire (ou plutôt celui « de ne jamais la fermer ») et les ravages causés dans le monde par l'espoir, cette tragédie.Encore plus iconoclaste, provocateur et hilarant, le grand retour de Shalom Auslander. Entre Woody Allen, Philip Roth et Franz Kafka, un régal de drôlerie et de profondeur sur la légitimité de l'art après l'Holocauste, le devoir de mémoire et les ravages causés dans le monde par l'espoir, cette tragédie.

Calme et sérénité, c'est tout ce que Salomon Kugel espérait trouver en s'installant avec mère, épouse et enfant dans cette vieille bâtisse perdue en pleine campagne.
Raté ! Car allez trouver la paix quand votre femme vous accable de reproches, que votre mère vous bassine avec la Shoah qu'elle-même n'a pas vécue, et qu'un pyromane sévit dans la région.
Mais ce qui pourrait bien achever de vous rendre fou, ce sont ces bruits incessants au grenier. Alors, n'écoutant que votre courage, vous vous décidez à monter et vous découvrez là une bien étrange créature.
Une très vieille femme très en colère, une icône que le monde entier pensait morte depuis longtemps.
Une héroïne de l'Histoire bien décidée à rétablir sa vérité...

Ma cote d'amour: *****

vendredi 7 août 2015

L'ambition

L'ambition par Iegor Gran, Folio
Ce qu'en dit l'éditeur POL:

D’abord, pour commencer, une histoire contemporaine, celle de José, un post-étudiant dont la vie professionnelle repose sur le système D, ce que l’on appelle auto-entreprenariat en jargon de notre époque, un José qui rêve de faire fortune sur internet en vendant des fèves d’Épiphanie aux collectionneurs du monde entier. Mais n’est pas Mark Zuckerberg qui veut. José devra se contenter de donner des cours de maths à domicile, où il sera confronté à son incompétence pédagogique crasse et à des élèves largement plus capables que lui.
Parallèlement, à des milliers d’années de José, quelque part au début du néolithique, son vigoureux ancêtre (qui partage avec son descendant de 2010 un petit bout d’ADN à barbe blonde, joliment bouclée) découvre que sa tribu, où sévit un matriarcat rigoureux, s’apprête à abandonner le nomadisme et la liberté d’aller et venir au profit de l’élevage de capras, ces animaux sales qui font leurs besoins à côté des humains, mais qui sont faciles à attraper et bons à manger.
L’Ambition déploie une galerie de personnages désespérants et attachants malgré tout, dont les épopées personnelles se croisent dans la grande écume des petites ambitions.
Ma cote d'amour: *****

lundi 3 août 2015

Winter

Winter par Rick Bass, Folio

Ce qu'en dit l'éditeur:

Winter est le récit de l’installation de Rick Bass et de sa femme dans un coin reculé du Montana en plein hiver. Pas d’électricité, pas de téléphone, juste un saloon à une demi-heure de route. Mais une vallée comme au début du monde, une nature splendide et cruelle. Par moins trente-neuf degrés, le rêve se fait parfois souffrance. Dans une prose lumineuse, le défenseur de l’environnement Rick Bass redécouvre, au terme d’un progressif dépouillement, l’essentiel.

Ma cote d'amour: *****

samedi 1 août 2015

Le trompettiste tchèque

Le trompettiste tchèque par Dezső Kosztolányi, éditions Cambourakis 

Ce qu'en dit l'éditeur: 

Voici trente ans, un drôle de contrôleur bulgare frappait pour la première fois à la porte des français, embarqués depuis dans un voyage truculent à travers l’œuvre de Deszo Kosztolányi. Les nouvelles présentées dans ce recueil – véritables perles de jeunesse publiées avant la Grande Guerre – préfigurent toute la richesse du style de ce maître de la forme courte : il y manie magistralement la plume, et dose déjà à la perfection humour, angoisse et poésie. Ainsi, un Homère désabusé se métamorphose en journaliste opportuniste ; Barbe-bleue se mue en médecin attentif tandis qu’un colonel aux airs de militaire prussien se débat pour imposer sa loi dans la province magyare ; et qu’un trompettiste tchèque, aveuglé par l’admiration, prend en filature un Beethoven revenu à la vie, gagnant ainsi sa place dans l’express hongrois qui, sous l’œil bienveillant du fameux contrôleur, poursuit son étonnant chemin sous nos latitudes.

Dezső Kosztolányi

Né en 1885, Dezső Kosztolányi appartient à la première génération de la revue Nyugat : poète, journaliste, romancier, nouvelliste, il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus fameux prosateurs hongrois du XXe siècle. Il publie ses plus grands romans dans les années 20, et privilégie par la suite plutôt la forme courte : son chef d’oeuvre Kornél Esti, parait en 1933. Il meurt d’un cancer, trois ans plus tard.
En France, son oeuvre rencontre un véritable succès critique et public depuis les années 90 : deux de ses romans, Anna la douce, et Alouette, sont disponibles aux éditions Viviane Hamy, qui ont fait du Traducteur cleptomaneun des titres phares de leur collection bis.

Ma cote d'amour: *****

The fault in our stars

The fault in our stars par John Green, Penguin Books,

Despite the tumor-shrinking medical miracle that has bought her a few years, Hazel has never been anything but terminal, her final chapter inscribed upon diagnosis. But when a gorgeous plot twist named Augustus Waters suddenly appears at Cancer Kid Support Group, Hazel's story is about to be completly rewritten.

Ma cote d'amour: *****