mercredi 28 décembre 2016

La faim blanche

La faim blanche, par Aki Ollikainen, éditions Héloïse d'Ormesson, 160 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

1867, la grande famine frappe la Finlande. Pour survivre, Marja est contrainte d’abandonner sa ferme. Seule sa détermination à rallier Saint-Pétersbourg lui donne la force d’avancer avec ses deux enfants dans l’implacable hiver. Tandis qu’à travers le pays, une population spectrale fuit la misère, à Helsinki, le sénateur, méditant sur la politique d’austérité, regarde par la fenêtre la neige tomber. La frontière qui sépare le monde des vivants de celui
des morts, les indigents des fortunés, est ténue et vacille sans cesse.
La Faim blanche est de ces récits qui peignent l’immuable volonté de vivre. Un conte onirique éblouissant. Une révélation poétique.

Ma cote d'amour: ***** Je n'accroche pas

mercredi 21 décembre 2016

Le Faubourg, les Ferrailleurs, 2

Le Faubourg, Les Ferrailleurs, tome 2, Edward Carey, Grasset, 384 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Rien ne va plus depuis que le Château de l’extravagante famille Ferrayor a croulé sous l’assaut des objets rendus à la vie. Le jeune Clod, ayant perdu forme humaine, erre de ruelles en échoppes dans une ville ravagée par la crasse et la pauvreté ; sa complice Lucy Pennant, elle, est ensevelie sous les décombres du manoir, où elle fait la rencontre d’une créature aussi monstrueuse qu’attachante. Pourchassés, nos deux héros vont devoir se réunir pour déjouer les plans de Grand-Père Umbitt, qui règne en tyran sur le peuple asservi du Faubourg.
Deuxième volume de la « Trilogie des Ferrailleurs », le nouveau roman d’Edward Carey, « héritier des rêves illuminés de Borges, Calvino et Perec » (The New York Times Review of Books), confirme le génie visionnaire d’un écrivain et dessinateur décidément unique en son genre, démiurge d’un univers dont l’inquiétante étrangeté n’est pas sans rappeler celle de notre propre monde.

Ma cote d'amour: ***** Bibliothèque idéale
En quelques mots à une amie: d'une folle originalité + des personnages attachants

mercredi 7 décembre 2016

Ultraviolette

Ultraviolette, par Anne Loyer et Anaïs Nocera, Frimousse, BD Mousse, 40 pages

Résumé:

Suspense dans la vieille bicoque…

Ultraviolette vit avec son père sur une péniche.

Il est artiste peintre et espère que sa fille suivra son chemin… Elle, c’est Violette, enfin Ultraviolette (mais ça c’est un secret) et elle est persuadée d’avoir de super pouvoirs…

Mais ce matin, Violette rencontre une nouvelle voisine. Elle s’installe dans la maison abandonnée,

pas très loin de chez eux. Elle est étrange (et Ultraviolette ne peut pas se tromper…). Elle n’est pas rassurée. Poussée par sa curiosité, elle tente d’entrer chez la voisine qui semble cacher quelque chose.

d’un coup d’œil dans la vieille maison, Ultraviolette bascule dans le mauvais film.

Partout au sol, des membres bras, jambes… Vite. Il faut appeler Galette (le meilleur ami d’Ultraviolette) et lui raconter tout ça. Imaginez. Une serial killer comme voisine !

Et quand Ultraviolette voit son père entrer chez cette mystérieuse sorcière, le lendemain, son sang ne fait qu’un tour. Elle doit sauver son père !

Évidemment, Ultraviolette n’est pas au bout de ses surprises !

Avec son ami, ultra violette aura bien besoin de ses « ultra » pouvoirs pour résoudre cette affaire 
plus que délicate…

Ma cote d'amour: ***** Très enthousiaste
En un mot à une amie:  Alerte

Deep winter

Deep Winter, par Samuel W. Gailey, Gallmeister, collection totem, 312 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Danny ne sait pas quoi faire du cadavre qu’il vient de découvrir le soir même de son anniversaire. Ce corps, c’est celui de Mindy, sa seule amie dans la petite ville de Wyalusing, en Pennsylvanie. Depuis la tragédie survenue dans son enfance qui l’a laissé orphelin et simple d’esprit, tous les habitants de Wyalusing méprisent Danny, le craignent et l’évitent. Immédiatement, l’adjoint du shérif, un homme violent et corrompu, le désigne comme l’assassin, et tout le monde se plaît à le croire. Mais Danny n’est pas prêt à se soumettre. En quelques heures, l’équilibre précaire qui régnait jusqu’ici chavire.

En capturant vingt-quatre heures d’une des plus noires journées de l’Amérique des laissés-pour-compte, ce premier roman doté d’une puissance d’évocation à couper le souffle expose la violence qui gît sous l’eau qui dort.

À PROPOS DU LIVRE

DANS LA PRESSE

Bernard Poirette, C'EST-À-LIRE, RTL

Avec ce bouleversant premier roman, remarquablement écrit, l'AméricainSamuel W. Gailey réussit un vrai coup de maître : signer un furieux thriller, âpre et sanglant, hanté de patibulaires rednecks et de paumés à la dérive, et construire les contours d'un étrange polar gothique.



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LES LIBRAIRES EN PARLENT

Encore une grande découverte signée Gallmeister. Et si Deep Winter ne vous pousse pas à l'insomnie, n'allez pas croire pouvoir dormir tranquille.

Samuel W. Gailey signe avec Deep Winter un premier roman rude et flamboyant où sinistres histoires d’amour et alcoolisme font fureur à Wyalusing, sordide ville de Pennsylvanie. Ce qu’il y a d’épatant dans ce texte, c’est ce souffle littéraire effréné dans la construction, de celles qui nous font dévorer un livre de manière obsessionnelle. Des personnages inoubliables dans leur innocence ou leur cruauté, un décor majestueux et la quête d’un amour à jamais perdu.


Ma cote d'amour: ***** Très enthousiaste
En un mot pour une amie: âpre