vendredi 28 avril 2017

Le passage des lumières, épisode 1: espoirs

Le passage des lumières, épisode 1: espoirs, par Catherine Cuenca, Gulf Stream éditeur, 192 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Zélie, une collégienne dont son historien d'oncle a fait une incroyable découverte, se retrouve coincée au 18e siècle après avoir pénétré dans une grotte pour le moins mystérieuse. En pleine période révolutionnaire, elle rencontre le père Joseph, Albine la bonne, Fanchon la petite malade et surtout Léandre, qui va enflammer son cour. Mais ce n'est pas facile de se faire passer pour une jeune fille respectable quand on est habituée au jean - sweat-shirt et aux baskets, qu'on a la langue bien pendue et des idées modernes ! Un mois au 18e que Zélie n'est pas prête d'oublier et qui lui donne envie dès son retour de replonger dans le passé, aussi vite que possible...

Ma cote d'amour: ***** Enthousiaste
Commentaire spontané: On ne s'ennuie pas une seconde!

mercredi 26 avril 2017

Les furies

Les furies, par Lauren Groff, éditions de l'Olivier, 432 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

« Le mariage est un tissu de mensonges. Gentils, pour la plupart. D’omissions. Si tu devais exprimer ce que tu penses au quotidien de ton conjoint, tu réduirais tout en miettes. Elle n’a jamais menti. Elle s’est contentée de ne pas en parler. »
Ils se rencontrent à l’université. Ils se marient très vite. Nous sommes en 1991. À vingt-deux ans, Lotto et Mathilde
sont beaux, séduisants, follement amoureux, et semblent promis à un avenir radieux. Dix ans plus tard, Lotto est devenu
un dramaturge au succès planétaire, et Mathilde, dans l’ombre, l’a toujours soutenu. Le couple qu’ils forment est l’image-type d’un partenariat réussi.

Mais les histoires d’amour parfaites cachent souvent des secrets qu’il vaudrait mieux taire. Au terme de ce roman, la véritable raison d’être de ce couple sans accrocs réserve bien des surprises.

Ma cote d'amour: ***** J'aime (la fin) ***** Je n'accroche pas (au début)
Commentaire spontané: J'ai eu raison d'aller jusqu'au bout.

jeudi 20 avril 2017

Ni lire, ni écrire!

Ni lire, ni écrire! par Yves-Marie Clément, illustré par Emilie Vanvolsem, Kilowatt, collection Kapoches, 48 pages


Ce qu'en dit l'éditeur:

Zoé vient tout juste d'apprendre à lire. C'est alors qu'elle se rend compte que son papa, Cédric, lui, ne sait pas lire. Il ne sait pas lire ?! Est-ce vraiment possible d' être un adulte et de ne pas savoir lire ? Pourtant Cédric est un super papa, il sait faire tellement de choses !

Ma cote d'amour: ***** Enthousiaste!
Commentaire spontané: Une belle surprise!

mercredi 19 avril 2017

Le jour de June

Le jour de June, par Anne Loyer, Les petites moustaches, collections Héroïnes, 140 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Juin 1944. Jude s’apprête à débarquer avec les rangers à la Pointe du Hoc. Dans la barge qui prend l'eau, au cœur de la nuit et du froid, c'est l'angoisse qui prime. Accroché à son appareil photo, le jeune reporter veut croire à sa mission : rapporter des images pour témoigner du courage hors norme de ceux qui l'entourent. 
Novembre 1940. June, pour ses quatorze ans, reçoit de son grand-père, un Leica. Alors que le Blitz fait rage, ce cadeau, comme sa rencontre avec le photographe de guerre Robert Capa, va changer son destin.

Héroïnes : une nouvelle collection dans laquelle chaque femme est maître de son destin.

Ma cote d'amour: ***** Enthousiaste!
Commentaire spontané: Seule une vraie plume est capable de s'attaquer à un tel sujet avec autant de réussite. Bravo!

samedi 15 avril 2017

Famille nombreuse

Résultat de recherche d'images pour "famille nombreuse chadia" Famille nombreuse, par Chadia Chaïbi Loueslati, Marabout, 192 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Chadia Chaibi Loueslati signe ici son premier roman graphique. Elle raconte l’histoire de sa famille et de ses parents, le Daron et Omi, qui ayant quitté la Tunisie, sont venus s’installer en France dans les années 1960. C’est une saga familiale, la découverte d’un pays et de toutes ses bizarreries culturelles et administratives au travers de l’épopée d’une famille immigrée. La ténacité et le courage, l’humour et la chaleur de cette famille nombreuse, le talent de l’auteure font de ce livre une œuvre originale et passionnante.

Ma cote d'amour: ***** Enthousiaste!
Commentaire spontané: Une belle leçon de vie.

Meurtre à Honfleur

Meurtre à Honfleur, par Martine Delerm, Magard jeunesse, 92 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

« Le musée entier se mit à tanguer comme un navire en pleine houle, le sol basculait, je commençais à entrevoir des choses insoupçonnées… »

J’adore Honfleur, son port, ses vieilles rues… Mais le Honfleur des tempêtes de novembre réveillait de vieilles peurs que je n’arrivais pas à refouler. J’essayai de penser à autre chose quand un bruit de pas me poussa dans l’ombre d’une porte, on venait… Soudain, je le vis... un corps sombre en travers de l’escalier... un homme ! Il ne bougeait pas, il était mort... Je le reconnus aussitôt : c’était Netter le directeur de la galerie de peinture ! C’est vrai, personne ne l’aimait dans le quartier. Mais de là à le tuer !

Un bon polar dans la tradition du genre. Une atmosphère typique : la Normandie, ses lieux mystérieux…
Ma cote d'amour: ***** J'aime!
Commentaire spontané: En prime, une belle restitution de la ville.

L'Anse rouge

L'Anse rouge, par Martine Delerm, Magnard jeunesse, 111 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Ah ! Les vacances à Noirmoutier dans le pavillon de grand-père, les éclats de rire sur la digue avec les cousins... Cela fait deux mois que j'attends ce moment avec impatience : que de petits bonheurs en perspective ! Cette année, pourtant, rien ne devait être vraiment pareil. Il avait suffi d'une escapade nocturne en solitaire à l'anse Rouge, ma plage préférée, pour que tout bascule. Ce soir-là, je regrettai d'être venue seule et sans lampe... Deux silhouettes malfaisantes marchaient lentement, traînant une sorte de lourd paquet de forme allongée... Un corps ! C'était un corps qu'ils transportaient ainsi vers le bout de la crique ! Les vacances commençaient bien !
Ma cote d'amour: ***** J'aime!
Commentaire spontané: Quelle plume!

mercredi 12 avril 2017

L’initiation à la peur

L'Initiation à la peur  L'initiation à la peur, par Thomas Owen, Rivages Mystères, 240 pages
Ce qu'en dit l'éditeur:
"Si vous voulez voir le vampire, passez donc au 12 de la rue des Corbeaux…" C'est en ces termes que l'étrange Nazim Sobol invite son voisin, le colonel Bruck, à un rendez-vous avec la peur, après s'être longuement présenté : "N comme Nécrophage, A comme Alibi, Z comme Zombie, I comme Ichor, M comme Mandragore, S comme Sanguinolent, O comme Ossements, B comme Bacille, O comme Obsèques, L comme Les oiseaux..." Le brave colonel à la retraite, plus amateur de tulipes que de sensations fortes, se rend néanmoins rue des Corbeaux où l'attend un étrange spectable et où l'illusion cache une inquiétante réalité.
Thomas Owen
Né en 1910 à Louvain, Thomas Owen débute dans la littérature avec plusieurs romans policiers au ton étrange, où se dégage un goût de l'atmosphère et de l'angoisse qui fera de lui un des maîtres de la littérature fantastique d'expression française. Il appartient à ce que Jean-Bapitiste Baronian a appelé "l'école belge de l'étrange", qui compte dans ses rangs Jean Ray et Michel de Ghelderode.

Ma cote d'amour: ***** J'aime
Commentaire spontané: une lecture très agréable avec quelques moments surréalistes

mardi 11 avril 2017

Le fantôme de Baker Street

Le fantôme de Baker Street - Fabrice BOURLAND Le fantôme de Baker Street, par Fabrice Bourland, 10/18, 256 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:
Un esprit hanterait-il le salon du n° 221 à Baker Street ? Motivée par un funeste pressentiment, lady Conan Doyle, la veuve de l’écrivain, sollicite l’aide de deux détectives débutants, Andrew Singleton et James Trelawney. Et quand ils comprennent que les meurtres à la une des journaux imitent ceux commis par Jack l’Éventreur, Dracula, Mr. Hyde et Dorian Gray, nos jeunes enquêteurs sont entraînés dans une aventure qu’ils ne sont pas près d’oublier. 
Un hymne enflammé à la littérature victorienne et à ses monstres sacrés !

Ma cote d'amour: ***** J'aime
Commentaire spontané: une bonne histoire du soir pour adultes

jeudi 6 avril 2017

Le tableau maudit, Hisse et Ho tome 4

Le tableau maudit, Hisse et Ho tome 4, par Anne Loyer, éditions Bulles de Savon, 180 pages

Le mot de l'éditeur:
Après avoir navigué un an sur un voilier avec leurs parents, les jumeaux Hisse et Ho arrivent à Venise. Ils y découvrent des gondoles, des masques, de vieux bâtiments, des personnages jouant la comédie et un tableau maudit.

Ma cote d'amour: *****J'aime!
Commentaire spontané: joie des retrouvailles avec les jumeaux Hisse et Ho!

mercredi 5 avril 2017

Ecrire à l'élastique

Ecrire à l'élastique, par Nicolas Fargues et Iegor Gran, P.OL, 224 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Cher Iegor,
Tout est trop calme ce matin au Mojo. Es-tu certain que ce séjour aux antipodes me remettra les pieds sur terre ?
Nicolas


Écoute Nicolas,
Tu devrais te décider à écrire et oublier Leonor. À trop tirer sur ta libido, tu rebondis vers le rien. Tu n’es pas parti en Nouvelle-Zélande pour geindre. Fais-moi rêver, mec.
Iegor


Iegor Gran et Nicolas Fargues dont nous savions qu’ils s’appréciaient réciproquement mais dont nous ignorions le degré de complicité, ont donc écrit ce roman épistolaire à quatre mains. Les Thèmes en sont la difficulté à écrire et l’exil aussi bien que les femmes, l’amour, la virilité, le tout sur un ton qui joue et s’amuse du machisme avec beaucoup d’efficacité narrative et romanesque. Mais le mieux n’est-il pas de laisser la parole aux deux auteurs ?


Iegor :
Je savais que Nicolas devait partir pour un long séjour en Nouvelle-Zélande. J’avais lu ses livres, il avait lu les miens, on s’appréciait sans vraiment nous connaître. Une envie étrange : serait-on capable de raconter une histoire à quatre mains à partir d’une correspondance qui deviendrait un roman ?


Nicolas :
Je dois avouer que, bien plus que me décontenancer, la proposition de Iegor m’a fait peur. Je ne voyais pas de rapport entre ses livres et les miens. J’avais projeté un séjour plutôt contemplatif en Nouvelle-Zélande, et non de répondre à un véritable tour de force littéraire.


Iegor :
Aussitôt proposé, aussitôt effrayé, moi aussi. La carpe et le lapin me faisaient faire des cauchemars. Mais il a suffi de deux lettres pour sentir la connivence et une perspective de grand large. C’était presque trop beau.


Nicolas :
De la même façon qu’un comédien généreux sait amener son vis-à-vis à donner le meilleur de lui-même sur scène, les premières lettres de Iegor, par les graines d’intrigue qu’il y semait, m’ont donné très vite l’envie de jouer le jeu.


Iegor :
A chaque lettre, l’enjeu était triple. Mettre du ciment dans ce qui a déjà été inventé pour que notre maison ne s’effrite pas. Rebondir sur les propositions narratives de l’autre, de celui aux antipodes. Trouver dans l’infini des possibles ces lignes d’horizon qui convergent vers une histoire aboutie. C’était exaltant. Une des plus fortes expériences d’écriture que j’aie jamais connues.


Nicolas :
Une de nos grandes réussites, me semble-t-il, est d’avoir mis en scène une galerie de personnages réels et attachants. Pour ne prendre que Leonor, notre héroïne, on l’a conçue au début d’une façon très différente, Iegor et moi. Mais au fil des lettres, elle est devenue ce trait d’union définitif entre nos deux styles, nos deux rythmes (12 heures de décalage horaire !) et, il faut bien l’avouer, nos fantasmes.


Iegor :
Ajoutons ce malin plaisir qu’on a eu à se prendre à contre-pied. Chaque lettre est un saut dans l’inconnu. Résultat, bien futé celui qui saura prédire l’issue de ce quatuor amoureux. Car c’est aussi un roman sur cette énigme éternelle : comment faire le tri dans la tête des hommes ?

Ma cote d'amour: ***** Je n'accroche pas