lundi 29 mai 2017

Ma chère George Sand

Ma chère George Sand, par Anne Loyer, Bulles de Savon, 152 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

George Sand est une femme rebelle, à sa manière de s’habiller, à sa manière de bousculer les moeurs du XIXe siècle, à sa manière de marier vie privée et vie sociale. Une femme libre, en tout cas, dont la vie passionnante est faite d’amitiés, d’amours et d’engagement.
***
Écrire une lettre à l’une des icônes de la littérature, de la peinture, de la musique, voir ce que ce personnage nous dit aujourd’hui, le mettre en scène dans des petites fictions et l’imaginer revivre d’un coup.
C’est la nouvelle collection des Bulles de savon.

Ma cote d'amour: ***** Enthousiaste
Commentaire spontané: Un ouvrage d'une grande qualité tant par l'élégance rédactionnelle que par l'audace de sa mise en scène.

jeudi 25 mai 2017

La ville, les ferrailleurs, tome 3

La ville, Les Ferrailleurs, tome 3, Edward Carey, Grasset, 576 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Une nuit perpétuelle envahit Londres. L’étrange famille Ferrayor a laissé derrière elle les ruines fumantes de Fetidborough pour s’installer dans la capitale. Depuis leur emménagement, la jeune Eleanor et les Londoniens observent d’étranges phénomènes : des disparitions, des objets qui apparaissent, d’autres qui se transforment. Et cette obscurité qui règne à présent.
La police est à la recherche des Ferrayor pour essayer d’éradiquer le fléau, et tous les moyens sont bons pour mettre la main sur ces dangereux personnages. Le jeune Clod va devoir choisir son camp, déchiré entre sa famille et les habitants de Londres, entre ses affreux semblables et la ville qui ne survivra pas aux ténèbres. À moins que la lumière ne vienne finalement d’un amour que Clod pensait enseveli…

Dernier volume de la « Trilogie des Ferrailleurs », La Ville tient toutes ses promesses en concluant l’incroyable épopée de la famille Ferrayor. Après Le Château et Le Faubourg, Edward Carey déploie tout son talent d’écrivain et de dessinateur au service d’un univers inoubliable.

Ma cote d'amour: ***** Bibliothèque idéale
Commentaire spontané: Si triste de fermer le dernier volet cet univers étrange et envoûtant. Une trilogie exceptionnelle d'originalité.

jeudi 18 mai 2017

Un fils parfait

Un fils parfait, par Mathieu Menegaux, Grasset, 240 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Maxime, enfant unique d’Élise, a tout du fils parfait : brillantes études et carrière fulgurante ; c’est un mari aimant comme un père attentionné. Un jour, sa femme Daphné va découvrir la faille dans ce tableau idyllique. Le conflit est inévitable : il sera sans merci.
Jusqu’où une mère doit-elle aller pour protéger ses filles et faire valoir ses droits, alors que personne n’accepte de la croire ?
Inspiré d’une histoire vraie, Mathieu Menegaux nous livre ici le récit du combat d’une mère contre la machine judiciaire.
Ma cote d'amour: ***** Enthousiaste
Commentaire spontané: Une histoire glaçante, à l'écriture parfaitement maîtrisée.

mercredi 17 mai 2017

Le jour où on a mangé tous ensemble

Le jour où on a mangé tous ensemble, par Thierry Lenain, illustré par Thanh Portal, Nathan, Premiers romans, 32 pages


La nouvelle série de Thierry Lenain !
Aujourd'hui la maitresse propose à la classe de pique-niquer tous ensemble. Tom veut apporter du saucisson, mais Tovi n'a pas le droit de manger du cochon. Le saucisson de cheval fait pleurer Alima qui a peur que l'on mange son poney. De toute façon, Malwen doit manger du poisson parce que demain c'est vendredi. Quel casse-tête !


Ma cote d'amour: ***** Enthousiaste
Commentaire spontané: Vite, la suite!

Ce qu'en dit l'éditeur:

Le jour où la France est devenue la France

Le jour où la France est devenue la France, par Thierry Lenain, illustrations Thanh Portal, Nathan, premiers romans, 32 pages


La nouvelle série de Thierry Lenain !
Chaque semaine, dans la classe , il y a le moment du Pourquoi. Ce matin, Tovi demande à la maitresse : "Maitresse, pourquoi tu es noire?" Tovi pense qu'il est blanc parce qu'il est français. Mais Miradie est noire et elle est française ! On peut aussi avoir les yeux bridés comme Chizuka et être français, s’appeler Brahim et être français, ou avoir des tâches de rousseur comme Tovi et être français… Est-ce que la France elle-même ne viendrait pas d'ailleurs ?


Commentaire spontané: Un texte malin.
Ma cote d'amour: ***** Enthousiaste

Ce qu'en dit l'éditeur:

dimanche 14 mai 2017

Silence

Silence, par Shûsaku Endô, Folio, 304 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Japon, 1614. Le shogun formule un édit d’expulsion de tous les missionnaires catholiques. En dépit des persécutions, ces derniers poursuivent leur apostolat. Jusqu’à ce qu’une rumeur enfle à Rome : Christophe Ferreira, missionnaire tenue en haute estime, aurait renié sa foi. Trois jeunes prêtres partent au Japon pour enquêter et poursuivre l’œuvre évangélisatrice… 
Dans ce roman encensé par la critique internationale, Shûsaku Endô éclaire une part méconnue de l’histoire de son pays. Ce roman d’aventures se fait réflexion sur le caractère universel des religions et le sens véritable de la charité chrétienne, témoignage étonnant des relations complexes entre Japon et Occident.

Ma cote d'amour: *****Enthousiaste
Commentaire spontané: Impossible à lâcher.

mardi 9 mai 2017

Lasco de la Grotte, le jour du bout de bois brûlé

Lasco de la Grotte, Le jour du bout de bois brûlé, par Sandrine Beau, illustré par Églantine Ceulemans, Magnard Jeunesse, mes premières lectures, 32 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Lasco s'ennuie. Son papa est encore parti à la chasse au mammouth sans lui, et sa maman n'est pas là non plus... Même son amie Zaza n'arrive pas à le distraire. Lasco traîne les pieds, quand soudain il lui vient une très bonne idée...

Ma cote d'amour: ***** J'aime
Commentaire spontané: Un héros auquel on peut vite s'identifier.

Lasco de la Grotte, Le jour des étincelles

Lasco de la Grotte, Le jour des étincelles, par Sandrine Beau, illustré par Églantine Ceulemans, Magnard Jeunesse, Mes premières lectures, 34 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Lasco a une vie très normale de petit garçon préhistorique : il vit dans une grotte, mange du mammouth et s'amuse avec son lézard, Zaza. Ce qui le fâche par contre, c'est que son père ne l'emmène pas à la chasse... Sa colère monte, monte... jusqu'à faire des étincelles ! Une série d'histoires courtes et rythmées qui s'adresse aux lecteurs débutants. Tous les dialogues sont dans des bulles, pour faciliter la lecture et la rendre plus vivante.

Ma cote d'amour: ***** J'aime
Commentaire spontané: Une famille bien décalée


lundi 8 mai 2017

Soft Goulag

Soft Goulag, par Yves Velan, éditions Zoé, 224 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Soft Goulag (Poche)
Dans un univers au dernier stade du capitalisme, marqué par la pensée unique et l’« in-différence », un thésard, lobotomisé comme le monde qu’il décrit, raconte une journée exceptionnelle d’Ad et Ev, un couple lambda qui obtient le privilège rare de faire un enfant, avant de se voir finalement contraint de renoncer à sa chance, trop lourde à assumer financièrement.
En parallèle, Velan emploie cette trame absurde pour mener une véritable étude sociale et confronter ses personnages à des situations échappant au cadre du « soft goulag » dans lequel ils sont enfermés.
Pour raconter cet univers qui n’est pas sans rappeler 1984 ou Le Meilleur des mondes, l’auteur use d’un style insolite, dégénéré et gauchi par la monosémie, faisant correspondre exactement la forme au propos de son récit.
Préface de Pascal Antonietti, postface de Philippe Renaud
biographie
Yves Velan (né en 1925) a enseigné le français en Suisse et la littérature à l’université d’Illinois.
De Je (1959) à Soft Goulag (1977) en passant par La Statue de Condillac retouchée (1973), chacun de ses romans revêt une forme nouvelle pour mieux cerner les questions essentielles : la place dans la société, le rapport à l’autre, la nécessité d’une production culturelle exigeante pour contrer l’uniformisation rampante.
Velan a reçu le grand prix CF Ramuz en 1990 pour l’ensemble de son œuvre.

Ma cote d'amour: ***** J'aime

Commentaire spontané: Une forme déconcertante, une histoire qui vaut le détour

mercredi 3 mai 2017

Mister Caspian et Herr Felix

Mister Caspian et Herr Felix, par William Kotwinkle, éditions Cambourakis, 320 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Mister Caspian et Herr Felix

Acteur à succès, David Caspian est une personnalité incontournable du cinéma hollywoodien. À l’approche de la cinquantaine, néanmoins, force est de constater que les offres de rôles séduisants auxquels il était habitué se raréfient. Contraint d’accepter celui d’un héros de science-fiction, il se trouve étrangement assailli par de troublantes visions. À mesure qu’il s’approprie le rôle du Vagabond de Pluton, Caspian se voit en effet de plus en plus fréquemment propulsé en pleine Allemagne nazie, dans la peau d’un vulgaire trafiquant de marché noir, composant avec de sombres affaires. Ceci au grand dam de son entourage et au détriment de sa santé mentale… Naviguant en permanence entre ces deux mondes – la lumière californienne et la noirceur du Reich – Kotzwinkle brouille à merveille les frontières entre réalité et fiction, passé et présent. Servie par des dialogues ciselés, cette variation originale sur le thème du double offre à la fois un suspense haletant et une satire féroce d’Hollywood et de ses faux-semblants

William Kotzwinkle

Né en 1938 en Pennsylvanie, écrivain prolifique et éclectique, William Kotzwinkle a touché à presque tous les genres : récit autobiographique (Le Nageur dans la mer secrète), roman noir dans une veine loufoque (Midnight Examiner) ou fantastique (Le jeu de Trente), comédie post-beat (Fan Man)… Ses livres sont traduits et appréciés dans le monde entier. Il vit aujourd’hui sur une petite île, au large des côtes du Maine.

Ma cote d'amour: ***** Enthousiaste
Commentaire spontané: Joie de lire une histoire aussi originale.