jeudi 22 septembre 2022

Notre langue d'intérieur

 

Talila, L'antilopoche, 128 pages

Présentation:

« J’ai longtemps pensé que le yiddish était une langue d’intérieur, comme des chaussons ou une robe de chambre. »
À travers des réminiscences du Paris de l’après-guerre, Talila évoque son enfance de fille d’immigrés juifs polonais qui ont choisi de vivre malgré la perte des leurs dans le Génocide. Elle rend hommage à des gens simples, tournés vers l’avenir, pleins d’énergie et porteurs d’une langue — le yiddish — à offrir à leurs enfants.
Elle dépeint l’atelier de confection de son père, les déjeuners du dimanche autour de la table du salon, les cris, les disputes, les pleurs, les rires.
Ces textes d’une profonde humanité ont accompagné ses récitals et les accompagnent encore.
En 2011, ils ont été publiés aux éditions Naïve. Talila ajoute ici une dizaine d’inédits.

Commentaire :

Lu d'une traite ! J'ai vraiment apprécié la vivacité de l'écriture.  L'auteure nous livre des tranches de vie passées d'une justesse émouvante. 💚💚💚

Le docteur Jivago

 

Boris Persternak, Folio, 703 pages

De quoi s'agit-il?

Ma charmante, mon inoubliable ! Tant que les creux de mes bras se souviendront de toi, tant que tu seras encore sur mon épaule et sur mes lèvres, je serai avec toi. Je mettrai toutes mes larmes dans quelque chose qui soit digne de toi, et qui reste. J'inscrirai ton souvenir dans des images tendres, tendres, tristes à vous fendre le cœur. Je resterai ici jusqu'à ce que ce soit fait. Et ensuite je partirai moi aussi.

Ma petite bafouille:

Des personnages que je n'oublierai pas de sitôt. 💚💚💚