lundi 25 avril 2022

Dona Gracia Nasi

 

Cecil Roth, Liana Levi, 240 pages

Traduit de l'anglais par Claude Bonnafont

De quoi s'agit-il?

Siècle des découvertes des horizons qui s’ouvrent, des épices exotiques importées d’Orient, des femmes célèbres, le XVIe siècle est aussi celui de l’intolérance et de l’Inquisition. Doña Gracia, grande dame de la Renaissance, vit cette double réalité. Issue d’une famille de marranes, elle dirige la «banque» Mendes, rivale de celle des Médicis, et doit quitter le Portugal. À Anvers elle fréquente la cour de Charles Quint. Rois et princes empruntent à la banquière et utilisent sans scrupules le chantage à l’Inquisition. Doña Gracia joue avec le feu, car ses agences servent de relais aux marranes en fuite. Jusqu’au jour où le danger devient trop pressant. Alors commence son périple: Lyon, Venise, Ferrare, et pour finir Istanbul, où Soliman le Magnifique l’accueille et la protège. De la Corne d’or, elle prononce le boycott d’Ancône, port des états pontificaux, coupables d’avoir mis les Juifs au bûcher. Pour la première fois dans l’histoire, les Juifs se dressent face à la persécution, sous la bannière d’une femme…


Mon sentiment:

Un livre d'historien dont la forme m'a laissée de marbre.