vendredi 29 janvier 2016

Trois flammes dans la nuit

Trois flammes dans la nuit, par Catherine Cuenca, Oskar éditeur

Ce qu'en dit le site Ricochet:

Marion est furieuse, sa mère a décidé de quitter Paris pour s’installer dans un petit village champenois. L’idée de vivre à la campagne ne lui plaît pas du tout et l’accueil n’est guère chaleureux. Le village a bien un cimetière militaire mais d’une part c’est fréquent dans la région et d’autre part, cela ne réjouit pas la jeune parisienne. Deux détails retiennent pourtant son attention. Un jour, un vieil homme noir cherche Marcel Bossy. Un soir, en rentrant chez elle avec sa mère, elle croise un autre vieil homme qui se rend dans une ferme abandonnée. La ferme Bossy, comme elle l’apprend plus tard a été le lieu où sont morts trois tirailleurs sénégalais. Comment sont-ils morts ? Le vieil homme qui cherchait Marcel Bossy est tué, en pleine rue. Pourquoi, ce fils d’un des soldats a-t-il été tué ? Marion est intriguée par le mutisme des villageois. Elle est mal à l’aise par la réprobation qui entoure Tom Schneider, seul jeune du village, paysagiste, qui a séjourné en prison. Auprès de lui et de Blacky, le chien qui trouve domicile chez elle, Marion va apprendre à connaître le village et dénouer l’énigme.

Cette histoire bien ficelée à l’ambiance lourde remonte le temps et découvre la bassesse et le racisme ordinaires de ce village qui choisit le silence plutôt que l’héroïsme. Les deux jeunes gens découvrent aussi le poids de la notoriété, ce que signifie la bonne réputation des notables. 
Un roman historique doublé d’une énigme dans une atmosphère campagnarde lourde, on pense à d’illustres prédécesseurs chez Simenon ou Chabrol et si la forme est peu nouvelle, les héros sont sympathiques, et suscitent l’adhésion du lecteur. Les autres personnages dessinent de façon crédible l’atmosphère et le symbolisme de ces trois flammes dans la nuit interroge aussi bien l’histoire ancienne que celle qui s’écrit aujourd’hui. Un roman classique, vivement mené.

Ma cote d'amour: ***** Très enthousiaste

dimanche 24 janvier 2016

Anka

Anka, par Guillaume Guéraud, Le Rouergue

Ce qu'en dit l'éditeur:

Lorsque Marco apprend dans le même temps que son père a fait un mariage blanc il y a dix ans avec une immigrée illégale roumaine, et que cette jeune femme vient de mourir sur un banc public de Marseille, il ne peut s’empêcher de partir à la recherche de ceux qui l’ont connu et des lieux qu’elle a fréquentés… Du très grand Guéraud, noir de noir, dans la veine de "Je mourrai pas gibier".

Ma cote d'amour: ***** J'aime

vendredi 22 janvier 2016

Les histoires cruelles finissent mal (en général)

Les histoires cruelles finissent mal (en général), par Nicolas Cauchy, Belfond

Ce qu'en dit l'éditeur:

Quoi de plus cruel qu'un joli conte de Noël ?
Pourquoi ce cadre d'entreprise tente-t-il désespérément d'effacer son numéro de portable inscrit sur le mur ? Qui sauvera cette jeune fille offerte au caïd local ? Et qui a bien pu souhaiter la mort du grand écrivain si talentueux ?
Cette année, Noël sent le sapin avec les 24 anti-héros de ces Histoires cruelles qui finiront vraiment très mal (en général).
Petits arrangements entre ennemis et bassesses quotidiennes, micmacs de couples à la dérive et vengeances bien macérées : bienvenue dans le monde merveilleux des pères-Noël assassins et des calendriers de l'avent macabres...


Ma cote d'amour: ***** Très enthousiaste

dimanche 17 janvier 2016

Le coeur du problème

Le cœur du problème, par Christian Oster, éditions de l'Olivier

Ce qu'en dit l'éditeur:

En rentrant chez lui, Simon découvre un homme mort au milieu du salon. Diane, sa femme, qui, selon toute vraisemblance, a poussé l’homme par-dessus la balustrade, lui annonce qu’elle s’en va.
Elle ne donnera plus de nouvelles. Simon, resté seul avec le corps, va devoir prendre les décisions qui s’imposent. C’est lors de sa visite à la gendarmerie que Simon rencontre Henri, un gendarme à la retraite amateur de tennis. Une relation amicale se noue. Mais Simon est sur la réserve ; chaque mot, chaque geste risque d’être sévèrement interprété. S’engage alors entre les deux hommes une surprenante partie d’échecs.
Christian Oster est né en 1949. Prix Médicis 1999 pour Mon grand appartement, adapté au cinéma par Claude Berri, il est l'auteur de quatorze livres aux éditions de Minuit, dont, Loin d'Odile (1998), Une femme de ménage (2001), Trois hommes seuls (2008), Dans la cathédrale (2010). Il a également publié des romans policiers et de nombreux livres pour enfants (à L'Ecole des loisirs).

Ma cote d'amour: ***** J'aime

vendredi 15 janvier 2016

Les Shadoks en grande pompe

Les Shadoks en grande pompe, par Jacques Rouxel, Circonflexe

Ce qu'en dit l'éditeur:

À travers les 120 pages de cette anthologie, (re)découvrez l'univers culte des célèbres créatures de Jacques Rouxel.
Je pompe, donc je suis.
Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué puisque plus ça rate, plus on a de chances que ça marche…
La fusée interplanétaire, la cosmopompe, la machine à dormir debout, le désordinateur, la théorie des passoires, le Big Blank, les vacances de travail… Les Shadoks ont tout inventé, tout expliqué ou presque…
Si vous ne le saviez pas, cette véritable encyclopédie illustrée de la vie et de la pensée shadoks vous en convaincra définitivement.
Vous y retrouverez les personnages clés, leurs théories et leurs inventions révolutionnaires, leurs célèbres devises…

Ma cote d'amour: ***** Bibliothèque idéale

jeudi 14 janvier 2016

Retour à Little Wing

Retour à Little Wing, par Nickolas Butler, Points

Ce qu'en dit l'éditeur Autrement:

«Ces hommes qui sont tous nés dans le même hôpital,
qui ont grandi ensemble, fréquenté les mêmes filles, respiré
le même air. Ils ont développé une langue à eux, comme
des bêtes sauvages.»
Ils étaient quatre. Inséparables, du moins le pensaient-ils.
Arrivés à l'âge adulte, ils ont pris des chemins différents.
Certains sont partis loin, d'autres sont restés. Ils sont devenus
fermier, rock star, courtier et champion de rodéo.
Une chose les unit encore : l'attachement indéfectible à leur
ville natale, Little Wing, et à sa communauté. Aujourd'hui,
l'heure des retrouvailles a sonné. Pour ces jeunes trentenaires,
c'est aussi celle des bilans, de la nostalgie, du doute...
Nickolas Butler signe un premier roman singulier, subtil
et tendre, récit d'une magnifique amitié et véritable chant
d'amour au Midwest américain.

Ma cote d'amour: ***** J'aime bien

dimanche 10 janvier 2016

Racines

Racines, par Alex Haley, J'ai lu

Ce qu'en dit l'éditeur:

" Sous la lune et les étoiles, seul avec son fils, Omoro procéda au dernier rite de l'imposition du nom. Il marcha jusqu'aux confins du village, et là, élevant le petit en lui tournant le visage vers le ciel, il murmura tout doucement : " Regarde, cela seul est plus grand que toi ". Alors qu'il ramassait du bois pour en faire un tambour, le fier Kinté, fils d'Omoro, est capturé par des toubabs qui l'envoient récolter le coton de l'autre côté de l'Océan, en Virginie. Le destin de sa race est scellé : ses descendants seront esclaves de père en fils, humiliés, battus, vendus au plus offrant, séparés de ceux qu'ils aiment. En faisant revivre son aïeul et sa lignée sur sept générations, l'auteur retrace l'histoire terrible, déchirante et véridique de ses ancêtres africains. Une immense saga. (Prix Pulitzer)
Ma cote d'amour: ***** Bibliothèque idéale

samedi 2 janvier 2016

World war Z

World war Z, par Max Brooks, le livre de poche

Ce qu'en dit l'éditeur:

La guerre des zombies a eu lieu, manquant d'éradiquer l'humanité. Le narrateur, en mission pour l'ONU, a parcouru le monde pour rencontrer, dans des cités en ruine et dans les territoires les plus inhospitaliers de la planète, les survivants de ces années apocalyptiques. Le mythe des morts vivants revisité sous l'angle de la critique sociale et politique.


Ma cote d'amour: ***** Très enthousiaste