Théa pour l'éternité, par Florence Hinckel, Syros, collection Soon, 224 pages
Ce qu'en dit l'éditeur:
Théa est secrètement amoureuse de Théo, son voisin et meilleur ami d’enfance, qui lui préfère la pom-pom girl du lycée. Théa vit seule avec sa mère, une ancienne présentatrice de télévision obnubilée par le souci de paraître jeune. Théa a l’impression que le temps passe trop vite et que les promesses de l’enfance sont déjà loin. Alors, quand le professeur Jones lui propose d’être le plus jeune cobaye d'un programme visant à stopper le vieillissement, Théa se dit que c’est une chance unique qui s’offre à elle.
Un rêve qui fascine depuis toujours l’être humain : accéder à la jeunesse éternelle. Le destin hors normes d'une héroïne qui a franchi la limite interdite. Un roman déroutant d'une évidente actualité.
Ma cote d'amour: ***** Très enthousiaste
mercredi 21 septembre 2016
dimanche 18 septembre 2016
Songe à la douceur
Songe à la douceur, par Clémentine Beauvais, Sarbacane, 240 pages
Ce qu'en dit l'éditeur:
Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c’est l’été, et il n’a rien d’autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant, et plein d’ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse de lui, et lui, semblerait-il… aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s’est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s’aperçoit, maintenant, qu’il la lui faut absolument. Mais est-ce qu’elle veut encore de lui ? Songe à la douceur , c’est l’histoire de ces deux histoires d’un amour absolu et déphasé – l’un adolescent, l’autre jeune adulte – et de ce que dix ans à ce moment-là d’une vie peuvent changer. Une double histoire d’amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaikovsky – et donc écrite en vers, pour en garder la poésie.
Ma cote d'amour: *****J'aime
Ce qu'en dit l'éditeur:
Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c’est l’été, et il n’a rien d’autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant, et plein d’ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse de lui, et lui, semblerait-il… aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s’est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s’aperçoit, maintenant, qu’il la lui faut absolument. Mais est-ce qu’elle veut encore de lui ? Songe à la douceur , c’est l’histoire de ces deux histoires d’un amour absolu et déphasé – l’un adolescent, l’autre jeune adulte – et de ce que dix ans à ce moment-là d’une vie peuvent changer. Une double histoire d’amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaikovsky – et donc écrite en vers, pour en garder la poésie.
Ma cote d'amour: *****J'aime
lundi 12 septembre 2016
La maison dans laquelle
La maison dans la quelle, par Mariam Petrosyan, Monsieur Toussaint Louverture, 960 pages
Ce qu'en dit l'éditeur:
Dans la Maison, vous allez perdre vos repères, votre nom et votre vie d’avant. Dans la Maison, vous vous ferez des amis, vous vous ferez des ennemis. Dans la Maison, vous mènerez des combats, vous perdrez des guerres. Dans la Maison, vous connaîtrez l’amour, vous connaîtrez la peur, vous découvrirez des endroits dont vous ne soupçonniez pas l’existence, et même quand vous serez seul, ce ne sera jamais vraiment le cas. Dans la Maison, aucun mur ne peut vous arrêter, le temps ne s’écoule pas toujours comme il le devrait, et la Loi y est impitoyable. Dans la Maison, vous atteindrez vos dix-huit ans transformé à jamais et effrayé à l’idée de devoir la quitter.
Ensorcelante évocation de l’enfance et de l’adolescence, La Maison dans laquelle est un chant d’amour fantastique à cet âge ingrat et bienheureux, à ses exaltations et ses tragédies, au sentiment de frustration et de toute-puissance qui le traverse. Mariam Petrosyan a réussi à créer un univers bariolé, vivant et poétique, pétri de cette nostalgie et de cet émerveillement que nous avons tous au fond de nous et qui fait que, parfois, nous refusons de grandir et d’affronter la brutalité du monde qu’on appelle la réalité.
Ma cote d'amour: abandon (pas le temps actuellement de me concentrer sur 960 pages d'aventures)
Ce qu'en dit l'éditeur:
Dans la Maison, vous allez perdre vos repères, votre nom et votre vie d’avant. Dans la Maison, vous vous ferez des amis, vous vous ferez des ennemis. Dans la Maison, vous mènerez des combats, vous perdrez des guerres. Dans la Maison, vous connaîtrez l’amour, vous connaîtrez la peur, vous découvrirez des endroits dont vous ne soupçonniez pas l’existence, et même quand vous serez seul, ce ne sera jamais vraiment le cas. Dans la Maison, aucun mur ne peut vous arrêter, le temps ne s’écoule pas toujours comme il le devrait, et la Loi y est impitoyable. Dans la Maison, vous atteindrez vos dix-huit ans transformé à jamais et effrayé à l’idée de devoir la quitter.
Ensorcelante évocation de l’enfance et de l’adolescence, La Maison dans laquelle est un chant d’amour fantastique à cet âge ingrat et bienheureux, à ses exaltations et ses tragédies, au sentiment de frustration et de toute-puissance qui le traverse. Mariam Petrosyan a réussi à créer un univers bariolé, vivant et poétique, pétri de cette nostalgie et de cet émerveillement que nous avons tous au fond de nous et qui fait que, parfois, nous refusons de grandir et d’affronter la brutalité du monde qu’on appelle la réalité.
À 18 ans, Mariam Petrosyan (née en 1969 à Erevan) ébauche les personnages qui deviendront les héros d’un livre qu’elle mettra plus d’une dizaine d’années à écrire, sans jamais chercher à le faire publier : La Maison dans laquelle. Dans les années 1990, elle finit par laisser un exemplaire du manuscrit à des amis. Quinze ans plus tard, après être passé de lecteurs en lecteurs, celui-ci tombe entre les mains d’un éditeur, qui y jette un œil poli avant de le dévorer en quelques jours. Dès sa sortie, en 2009, le livre est lauréat de nombreux prix, et devient un best-seller intergénérationnel et international (250 000 exemplaires vendus en Russie, traductions en italien, polonais, danois, letton, macédonien, norvégien, espagnol et hongrois), dont la communauté de fans ne cesse de grandir. Mariam Petrosyan est aujourd’hui considérée (bien qu’elle soit toujours arménienne) comme l’une des écrivaines russes les plus novatrices. La Maison dans laquelle est son seul roman. Selon ses propres dires, elle ne l’a pas écrit ; elle y a vécu.
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« On se trouve vraiment devant un livre rare,
un de ceux qui arrivent dans les librairies
seulement une fois tous les dix ans. » — GQ
un de ceux qui arrivent dans les librairies
seulement une fois tous les dix ans. » — GQ
« Ces mille pages sont imprégnées
d’un charme puissant qui attire avec la force
de gravité d’un trou noir. » — Balcanica
d’un charme puissant qui attire avec la force
de gravité d’un trou noir. » — Balcanica
« La composition de ce livre est,
à l’instar de l’architecture de la Maison
elle-même, antique, décrépite, mais assez fascinante
pour transformer toute personne qui pénétrera
dans son champ d’action. » — GZT.RU
à l’instar de l’architecture de la Maison
elle-même, antique, décrépite, mais assez fascinante
pour transformer toute personne qui pénétrera
dans son champ d’action. » — GZT.RU
« On songe à une sorte de grand roman russe
revu et corrigé par un Stephen King mélancolique.
Laissez-vous dérouter !»
— Lire
revu et corrigé par un Stephen King mélancolique.
Laissez-vous dérouter !»
— Lire
« La Maison dans laquelle est un de ces livres-mondes
où l'on s'enfonce, où l'on se perd mais c'est précisément
en laissant vivre et divaguer des adolescents marginaux,
malmenés par le sort, que Mariam Petrosyan
réussit à capturer l'essence de cet âge intense,
furieux, propice aux sentiments et aux rêves excessifs,
parfait pour la littérature. »
— Le Monde
où l'on s'enfonce, où l'on se perd mais c'est précisément
en laissant vivre et divaguer des adolescents marginaux,
malmenés par le sort, que Mariam Petrosyan
réussit à capturer l'essence de cet âge intense,
furieux, propice aux sentiments et aux rêves excessifs,
parfait pour la littérature. »
— Le Monde
« Le pouvoir d’envoûtement du roman tient
à ses personnages semi-opaques, à son imagination surréelle,
et surtout à son esthétique. Elle a le don de faire de
ses personnages des amis qu’on souhaite retrouver chaque jour,
et c’est pourquoi il s’agit sans aucun doute d’un libre culte,
livre capable de générer des identifications,
des contaminations, en somme du désir. »
— Revue Hippocampe
à ses personnages semi-opaques, à son imagination surréelle,
et surtout à son esthétique. Elle a le don de faire de
ses personnages des amis qu’on souhaite retrouver chaque jour,
et c’est pourquoi il s’agit sans aucun doute d’un libre culte,
livre capable de générer des identifications,
des contaminations, en somme du désir. »
— Revue Hippocampe
« Un roman océan. »
— Elle
— Elle
« Par son ton, sa richesse, sa profondeur,
La Maison dans laquelle rappelle que des lecteurs
adultes, ça n’existe pas, et que nous sommes tous des
adolescents, fragiles et blessés, doués du verbe qui
métamorphose, et sauteurs perpétuels d ’un
univers à l’autre. Franchissons au plus
vite le seuil de cette Maison ! »
— Bifrost
La Maison dans laquelle rappelle que des lecteurs
adultes, ça n’existe pas, et que nous sommes tous des
adolescents, fragiles et blessés, doués du verbe qui
métamorphose, et sauteurs perpétuels d ’un
univers à l’autre. Franchissons au plus
vite le seuil de cette Maison ! »
— Bifrost
« Quel charme distillent ces quelques mille pages
enchantées et très noires, hypnotiques ! »
— Télérama
enchantées et très noires, hypnotiques ! »
— Télérama
« Ébouriffant roman-monde qui appartient à la
famille des miraculés. »
— Le Magazine Littéraire
famille des miraculés. »
— Le Magazine Littéraire
« Rarement, la brûlure de l’adolescence
aura été relatée avec un tel sens du merveilleux
et de l’effroi. On sort de ce vertigineux périple
comme les héros quittent l’enfance :
secoué et à regret.»
— Le Point
aura été relatée avec un tel sens du merveilleux
et de l’effroi. On sort de ce vertigineux périple
comme les héros quittent l’enfance :
secoué et à regret.»
— Le Point
« La narration est aussi habile que les personnages
sont naïfs et attachants : le pouvoir d’envoûtement
du livre tient à ce mariage réussi. »
— Philosophie Magazine
sont naïfs et attachants : le pouvoir d’envoûtement
du livre tient à ce mariage réussi. »
— Philosophie Magazine
« C’est dans ce labyrinthe aussi cauchemardesque que merveilleux que l’on suit les pérégrinations de Fumeur, l'Aveugle, Tabaqui, Larry et tant d'autres, qui constituent un vertigineux roman d'apprentissage, entre réalisme cru et onirisme outrancier, qui doit autant aux grands romans russes qu’à Lewis Carroll – difficile de ne pas songer aux aventures d’Harry Potter, aussi. Impossible de ne pas se perdre (avec quel plaisir!) dans les dédales de ce monde. Alors, tentez l'aventure. »
—Technikart« Je vous conseille de lire La Maison dans laquelle, c’est une brique de presque mille pages, une lecture ardue et abondante, mais le chemin y est clair et lumineux, et vous en ressortirez dévastés... mais définitivement plus heureux. »
— La Dimension Fantastique
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« La puissance du livre de Mariam Petrosyan tient à l'effet d'incertitude, pour le lecteur, entre le sentiment de découvrir une oeuvre littéraire adulte, sur un microcosme désolé, où des personnages parlent et s'inventent des mythologies, pour combler le vide horrible du monde, qui tient de Beckett, de Faulkner, de Cormac McCarthy, des Strougatski, et l'impression de tenir un classique du conte initiatique pour adolescents, mâtiné de culture punk (les Rats) et gothique (les Oiseaux), entre Akira et Buffy, la Maison évoquant à la fois Gormenghast et un Poudlard abandonné. La référence à Sa majesté des Mouches surgira inévitablement, même si elle est trompeuse à mon sens: ce n'est pas une allégorie sur la cruauté enfantine et adolescente, mais sur la peur adolescente de la cruauté supérieure du dehors, du monde extérieur, du monde normal.» — Tristan Garcia
« Il y a plein d'autres trucs dingues, ici. L'adolescence est une maison, un labyrinthe, le théâtre de célébrations terrifiantes et grandioses. Mais on ne le comprend que lorsqu'on la quitte. Lorsque le temps commence à nous glisser des mains et que la “réalité” devient l'outil d'oppression ultime. Livre-monde radical, animé d'une étrangeté toute organique, La Maison dans laquelle échappe aux résumés, aux classifications et aux analyses. Il parle de tout, il accueille tout – l'aliénation, l'incertitude, le corps immense et boiteux de la jeunesse –, il vous accueille vous : c'est un refuge, un monstre, le bréviaire brûlant, des années Poutine, l'un de ces romans rarissimes capables de vous sauver de vous-même. » — Fabrice Colin
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Ma cote d'amour: abandon (pas le temps actuellement de me concentrer sur 960 pages d'aventures)
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