L’Ève future, par Villiers de l'Isle-Adam, Folio classique, 448 pages
Ce qu'en dit l'éditeur:
L'Ève future (1886) est au roman ce que les Poésies de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d'œuvre de l'époque symboliste, l'anti-Zola, l'anti-Goncourt.
Villiers est le plus grand conteur fantastique français. La donnée est fantastique, ou de science-fiction, puisqu'il s'agit de créer une femme artificielle, qui évite les inconvénients des femmes réelles. Ce livre traite de l'amour impossible, pour une femme qui n'existe pas. C'est aussi un roman de la révolte, qui se termine sur le frisson du créateur de l'automate, Edison, face au silence glacé, à «l'inconcevable mystère» des cieux ; un roman proche du mythe de Faust, autant que de Jules Verne, par l'anticipation scientifique ; un ouvrage philosophique parce qu'il médite sur l'être et le paraître. Le style est brillant, somptueux, insolite et ironique, comme Mallarmé l'a relevé : il mène «l'ironie jusqu'à une page cime, où l'esprit chancelle.»
Ma cote d'amour: ***** Je n'accroche pas
Commentaire spontané: D'interminables explications techniques alambiquées ont eu raison de mon enthousiasme.
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