Ce qu'en dit l'éditeur:
Avec Idaho Winter, Tony Burgess, l’une des voix les plus singulières de la littérature canadienne contemporaine, repousse encore une fois les limites et n’accorde au lecteur aucune tranquillité d’esprit. Ce livre est en réalité un court roman sur un court roman qui a vite fait de dérailler lorsque son protagoniste décide de renverser le tyran (l’auteur) qui n’a eu de cesse de le tourmenter. Sans raison apparente, le « pauvre et pathétique Idaho Winter » est haï par l’ensemble de la petite communauté semi-rurale dans laquelle il vit : son père l’oblige à se nourrir d’animaux morts grouillants de vers pour déjeuner, on lui intime de traverser la rue quand les voitures roulent à tombeau ouvert, et les élèves et les enseignants de son école se liguent contre pour lui faire cruellement payer son existence. Un espoir pointe à l’horizon lorsqu’il fait la rencontre de Madison, qui compatit à ses malheurs et lui apporte un certain réconfort. Mais la jeune fille est la proie des chiens lâchés aux trousses d’Idaho. À ce point du récit, tout bascule. Le souffre-douleur découvre que ses tourments résultent de l’imagination cruelle d’un auteur. Fort de ce savoir, Idaho parvient à enfermer l’écrivain dans un placard et à s’enfuir, assuré qu’il peut désormais, grâce à sa propre imagination, faire prendre à son destin une tout autre direction. Lorsque l’auteur réussit finalement à se libérer, il constate l’ampleur des dégâts occasionnés au roman par Idaho et se met en quête d’une solution pour remettre le récit sur les rails.
Ma cote d'amour: **** J'aime
Commentaire spontané: Des réflexions très atypiques - et plutôt perturbantes quand on est soi-même auteur! - sur la responsabilité de l'écrivain vis-à-vis de ses personnages. Un livre qu'on ne lâche pas, bien que la fin m'ait paru difficile à suivre. Oui, j'avoue, il a fallu que je m'accroche dans les toutes dernières pages, ce que j'ai fait: le début m'avait tellement éblouie.
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