La faim blanche, par Aki Ollikainen, éditions Héloïse d'Ormesson, 160 pages
Ce qu'en dit l'éditeur:
1867, la grande famine frappe la Finlande. Pour survivre, Marja est contrainte d’abandonner sa ferme. Seule sa détermination à rallier Saint-Pétersbourg lui donne la force d’avancer avec ses deux enfants dans l’implacable hiver. Tandis qu’à travers le pays, une population spectrale fuit la misère, à Helsinki, le sénateur, méditant sur la politique d’austérité, regarde par la fenêtre la neige tomber. La frontière qui sépare le monde des vivants de celui
des morts, les indigents des fortunés, est ténue et vacille sans cesse.
La Faim blanche est de ces récits qui peignent l’immuable volonté de vivre. Un conte onirique éblouissant. Une révélation poétique.
Ma cote d'amour: ***** Je n'accroche pas
Vraiment dommage. Mais ça arrive, hein?!
RépondreSupprimerEt qu'est-ce qui fait que tu n'as pas accroché?
Je n'ai pas réussi à me sentir proche des personnages, à rentrer dans leur histoire. Par conséquent, pas d'empathie. Je pense que c'est dû à la description froide des événements. Un enchaînement sans sentiments. Même le décès des enfants reste quelque chose de lointain.
SupprimerPour être froid, c'est froid, et ce, dans tous les sens du terme! Je peux comprendre. Pour ma part, l'empathie n'est venue que sur le tard.
RépondreSupprimerLe parti-pris des descriptions froides systématiques va très bien avec le propos, mais ce n'est pas ma préférence et comme ce blog n'est qu'un reflet émotionnel de mes lectures, je salue l'exploit de l'écriture, mais je reste sur cette impression d'être passée à côté. L'émotion n'était pas au rendez-vous, dirons-nous.
SupprimerJe me rends compte que je ne savais pas qu'Héloïse d'Ormesson publiait des romans étrangers.
RépondreSupprimerIl y a quelques années déjà, j'avais découvert chez Héloïse d'Ormesson "Le messie juif" d'Arnon Grunberg. Un électrochoc.
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