Magnus, par Sylvie Germain, Folio, 272 pages
Ce qu'en dit l'éditeur:
«D'un homme à la mémoire lacunaire, longtemps plombée de mensonges puis gauchie par le temps, hantée d'incertitudes, et un jour soudainement portée à incandescence, quelle histoire peut-on écrire?»
Franz-Georg, le héros de Magnus, est né avant la guerre en Allemagne. De son enfance, «il ne lui reste aucun souvenir, sa mémoire est aussi vide qu'au jour de sa naissance». Il lui faut tout réapprendre, ou plutôt désapprendre ce passé qu'on lui a inventé et dont le seul témoin est un ours en peluche à l'oreille roussie : Magnus.
Dense, troublante, cette quête d'identité a la beauté du conte et porte le poids implacable de l'Histoire. Elle s'inscrit au cœur d'une œuvre impressionnante de force et de cohérence qui fait de Sylvie Germain un des écrivains majeurs de notre temps.
PRIX GONCOURT DES LYCÉENS 2005
Ma cote d'amour: ***** Enthousiaste sur le début ***** J'aime sur la fin
Commentaire spontané: L'auteur ne cesse de nous dérouter pour nous parler de ce héros lui-même dérouté, en quête de lui-même. Au début, par plusieurs fois, j'ai été bien bluffée!
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