Nous étions l'avenir, Yaël Neeman, Actes Sud, 272 pages / Babel, 272 pages
Ce qu'en dit l'éditeur:
“Le kibboutz n’est pas un village au paysage pastoral, avec ses habitants pittoresques, ses poules et ses arbres de Judée. C’est une oeuvre politique, et rares sont les gens de par le monde qui ont vécu, par choix et de leur libre volonté, une telle expérience, la plus ambitieuse qui fut jamais tentée. Qui pourrait dire non à une tentative de fonder un monde meilleur, un monde d’égalité et de justice ? Nous n’avons pas dit non. Nous avons déserté.”
Avec humour, compassion, mais aussi avec une lucidité totale, Yaël Neeman raconte l’histoire du kibboutz Yehi’am fondé par ses parents, originaires de Hongrie, et nous initie à cette vie si particulière. Elle nous fait partager la perception d’une enfant, puis d’une adolescente qui ne sait pas dire “je”, qui se fond mentalement dans un “nous” permanent au service d’une utopie insatiable, hors d’atteinte. Un jour, la séparation se produit. Elle est à l’armée, cette autre idéologie collective. La brillante soldate craque et est réformée. La bulle communautaire éclate, le monde s’ouvre à elle en même temps que viennent les mots justes pour dire la double désertion.
Une analyse d’une fécondité extrême sur l’individu, la société, le poids des idéologies et des bonnes intentions, dans ce qui fut l’expérience la plus audacieuse du xxe siècle : le kibboutz.
Ma cote d'amour: ***** J'aime
Commentaire spontané: Un témoignage non exhaustif de la vie d'un kibboutz, car il se réduit à celui de l'enfant.
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