jeudi 21 novembre 2019

Le Ghetto intérieur

Santiago H. Amigorena, P.O.L, 192 pages

Résumé:

«Vicente Rosenberg est arrivé en Argentine en 1928. Il a rencontré Rosita Szapire cinq ans plus tard. Vicente et Rosita se sont aimés et ils ont eu trois enfants. Mais lorsque Vicente a su que sa mère allait mourir dans le ghetto de Varsovie, il a décidé de se taire. Ce roman raconte l'histoire de ce silence - qui est devenu le mien.»

Combien ce livre a fait battre mon cœur: ❤️❤️❤️
Commentaire spontané: Un texte sobre sur un thème bien sombre: le drame intérieur. Quelques belles envolées, dures et puissantes, sur l'identité juive (notamment dans les pages 76-77-78) et sur la culpabilité (pages 181-182, avec l'imagination féconde de celui qui n'y était pas, et qui s'imagine le drame de ses proches sous le joug nazi).

5 commentaires:

  1. Tu n'es pas la première à en dire du bien, et le sujet me tente beaucoup, d'autant plus que je ne connais pas cet auteur..

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    1. Je suis quand même restée un peu sur ma faim, sans mauvais jeu de mots, car bizarrement et malgré les critiques dithyrambiques entendues ici et là, l'auteur n'a pas toujours réussi à m'embarquer dans cette histoire qui semble pourtant être un trauma familial personnel. Le texte est revêtu d'une sorte de distance que j'ai du mal à expliquer - en dehors des passages mentionnés dans mon commentaire, où là, il se lâche, et l'émotion est forte.

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    2. Mais bon, j'espère toujours que ce genre de livre m'apportera l'émotion ressentie à la lecture de Nuit d'Edgar Hilsenrath ou à celle Des jours d'une stupéfiante clarté d'Aharon Appelfeld. Je mets le curseur très haut, aussi!

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  2. 5 pages de belles envolées sur 192 ? Ce n'est pas particulièrement tentant!

    C'est drôle quand même... Amigorena roule sa bosse depuis de nombreuses années et c'est comme s'il venait tout juste d'apparaître sur la scène littéraire! Je me souviens d'avoir lu ses trois premiers romans quand ils sont parus. "Une enfance laconique", surtout, m'avait fait une très forte impression...

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    1. Effectivement, c'est un livre où je suis un peu restée en retrait. Seules 5 pages m'ont véritablement emportée. Mais je reconnais que l'histoire est intéressante et se lit bien.

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