Serge Airoldi, 160 pages, L'antilope
De quoi est-il question?
Commentaire spontané:
J'ai perçu ce texte comme une longue déambulation dans l'intimité de l'auteur. S'y cristallisent des considérations sur le mal, la condition humaine, l'histoire des juifs, de la Shoah, de pays comme la Pologne. Le tout, selon moi, montre la grande sidération de l'auteur 1°) envers cette éternelle victime qu'est le peuple juif, 2°) l'abyssale cruauté humaine.
Des réflexions en chaîne, donc, comme dans une réaction chimique, sauf que je comparerais davantage ce texte à une fièvre éruptive. Pourtant, il existe bel et bien un précipité déclencheur, sans mauvais jeu de mots, Mike Brant, avec lequel l'auteur continue de cheminer dans la vie et entre ces lignes en l'apostrophant parfois. Peut-être tente-t-il ainsi d'entrer en résilience.
Un passage qui m'a marquée se trouve aux pages 44 et 45:
"J'ignore ce qui me prend d'écrire sur la guerre, sur les guerres. Ne sait-on jamais ce qui nous pousse à écrire? Ecrit-on vraiment ce que l'on voudrait écrire? Je ne le crois pas."
💗💗💗
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire