Benny Mer, L'antilope, 336 pages
De quoi est-il question?
Spontanément, je dirais…
Avec ce livre que j'attendais avec impatience, j'ai tenté une expérience nouvelle : au lieu de l'engloutir, comme je le fais habituellement des ouvrages dont le sujet m'est cher, je l'ai laissé infuser en me forçant à n'en lire que quelques passages par jour, passages auxquels j'ai réfléchi profondément. Cette technique, qui consiste à manduquer le contenu d'une œuvre, est la même que celle employée par les religieux pour s'imprégner des textes sacrés. Elle m'a permis de laisser venir à moi l'atmosphère de la rue Smotshè. Parfois, j'ai eu l'impression fugace que des odeurs ou des bruits flottaient autour de moi comme autant de fantômes d'un temps révolu. Une formidable immersion permise par le gigantesque travail de recherche entrepris par Benny Mer. Merci à lui pour cette expérience transcendantale.
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