dimanche 17 mars 2019

Butcher's Crossing

John Williams, 336 pages, 10/18

Présentation de l'éditeur:

Dans les années 1870, persuadé que seule la nature peut donner un sens à sa vie, le jeune Will décide de quitter le confort de Harvard pour tenter la grande aventure dans l’Ouest sauvage. Parvenu à Butcher’s Crossing, une bourgade du Kansas, il se lie d’amitié avec un chasseur qui lui confie son secret : il est le seul à savoir où se trouve l’un des derniers troupeaux de bisons, caché dans une vallée inexplorée des montagnes du Colorado. Will accepte de participer à l’expédition, convaincu de toucher au but de sa quête. Le lent voyage, semé d’embûches, est éprouvant mais la vallée ressemble effectivement à un paradis. Jusqu’à ce que les deux hommes se retrouvent piégés par l’hiver…
« Butcher’s Crossing démonte le mythe du Grand Ouest américain avec une histoire de survie qui tourne à l’horreur. Un lyrisme superbe et tout en retenue. La prose simple et élégante de Williams est enfin reconnue à sa juste valeur. »
Bret Easton Ellis

Combien ce livre a fait battre mon cœur: ❤️❤️❤️❤️❤️
Commentaire spontané: Une histoire rude où tout tourne à l'excès: si les hommes y sont excessifs, la nature ne l'est pas moins. Ce roman est avant tout une éblouissante réflexion sur le pillage des ressources naturelles et sur ses effets ravageurs.

2 commentaires:

  1. Je suis très agréablement surprise! Je ne pensais pas qu'il te plairait à ce point.
    Tant mieux tant mieux!

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    Réponses
    1. Houlà, c'est un chef-d'œuvre, celui-là! Je trouvais que les pages climatiques allaient très vite avant de me rendre compte que justement, il convenait de montrer combien tout est précaire et change en peu de temps. L'homme est tributaire de l'eau au début du voyage, puis à la fin de la neige. A chaque fois, ça va très vite. Et que dire de ce massacre pour rien? De cette ville qui sombre à la fin? Enfin je m'arrête là car il y aurait de quoi écrire une thèse!

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