Arnon Grunberg, éditions Héloïse d'Ormesson, 448 pages
Résumé:
La maladie est une réponse que l'on invente à une souffrance
Combien ce livre a fait battre mon cœur: ❤️❤️❤️
Commentaire spontané:
C'est toujours un bonheur de se plonger dans un roman d'Arnon Grunberg. Cet auteur nous décline sa complainte favorite : comment vivre? Dans son dernier roman, la question de l'identité juive est sous-jacente. Mais à un moment avancé du récit, le héros en vient quand même à se dire que ses parents n'auraient pas dû survivre aux camps et que lui-même n'aurait pas dû voir le jour. Voilà qui n'est pas rien ! Ajouter à cela la crise identitaire que traverse son père, reconverti en sa mère depuis le décès de cette dernière. Un peu comme si la mort devait être effacée. Comme si un traumatisme de longue date n'était pas résolu… Bref, Arnon Grunberg nous livre un roman encore très psychanalytique (le héros est un psy soit dit en passant), une histoire à tiroirs où chacun selon sa sensibilité et son intimité avec le monde juif découvrira de petits trésors.
L'un des miens, page 292:
"Nous ne vivons pas parce que la vie est vivable. Nous vivons malgré le soupçon qu'elle ne l'est pas."
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