lundi 12 avril 2021

Le Golem

 

Isaac Bashevis Singer, L'école des loisirs, Medium poche, 88 pages

Présentation:

Au seizième siècle, le rabbin Leib veille sur la communauté juive de Prague. Celle-ci est alors souvent persécutée et accusée de tous les maux. Ainsi, lorsque le banquier Eliezer Polner est accusé à tort par Jan Bratislawski, un comte désargenté, d' avoir enlevé et assassiné sa fille parce que celui-ci a refusé de lui prêter de l'argent, le rabbin Leib veut lui venir en aide. Il reçoit la visite d'un mystérieux inconnu qui lui donne le pouvoir de fabriquer un géant d' argile doué de vie : le golem. Ce golem, à la force fantastique, doit lui obéir en tout point, afin de prouver l' innocence d Eliezer. Mais, bientôt, la créature échappe à son concepteur. Le golem devient de plus en plus humain, et il va falloir trouver un moyen de mettre fin à ses agissements incontrôlés

Combien ce livre a fait battre mon cœur: ❤️❤️❤️❤️❤️

Commentaire spontané: Relecture

Je ne me lasse pas de le relire…


5 commentaires:

  1. Je l'ai lu il y a longtemps, et j'avais trouvé ce texte très divertissant, bien qu'un peu manichéen.

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    1. Tiens, c'est drôle, moi au contraire, je trouve ce texte très subtil. :-)

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  2. Je t'avoue que j'ai dû relire mon vieux billet pour me remémorer un peu cette lecture, et c'était dans ma conclusion =
    "Singer reprend ici un thème classique de la tradition juive européenne, celui des limites des créations de l'homme par rapport à celles du divin, et même s'il fait preuve d'un certain manichéisme (les "mauvais" chrétiens contre les "bons" juifs), ce conte est vraiment divertissant, et selon Singer lui-même, "divertir est le vrai rôle des livres".

    Peut-être en aurais-je une perception différente si je le relisais aujourd'hui = à l'époque, cette lecture a fait suite à d'autres du même auteur, et la dimension "fabuleuse", comparée à ses romans (complètement différents) m'a sans doute fait trouver le traitement de l'intrigue caricatural.

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    1. Ah oui, résumé ainsi, je comprends mieux ce que tu entendais par manichéen. Moi au contraire, j'ai trouvé que Singer montrait bien les hésitations de tout un chacun, ce qui définit chaque personnage dans son humanité et en fait aussitôt quelqu'un de proche à mes yeux. Même le Golem est pétri de ces hésitations - le fait est qu'il en plein apprentissage de l'humanité. Mais finalement ne le sommes-nous pas tous, à l'image de ce Golem? C'est ce côté qui m'a marquée et continue à me travailler lecture après lecture.

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    2. Dans une histoire, je suis sensible aux failles des personnages, quelles qu'elles soient. Dans celle du Golem, on peut dire qu'il y en a beaucoup! C'est sans doute ce qui m'attire tout particulièrement dans ce récit.

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