mardi 26 mars 2019

Un poisson sur la lune

David Vann, 288 pages, Gallmeister

Présentation de l'éditeur:

“Les gens seraient-ils en réalité tous au bord du suicide, toute leur vie, obligés de survivre à chaque journée en jouant aux cartes et en regardant la télé et en mangeant, tant de routines prévues pour éviter ces instants de face à face avec un soi-même qui n’existe pas ?” Tel est l’état d’esprit de James Vann lorsqu’il retrouve sa famille en Californie – ses parents, son frère cadet, son ex-femme et ses enfants. Tous s’inquiètent pour lui et veulent l’empêcher de commettre l’irréparable. Car James voyage avec son Magnum, bien décidé à passer à l’acte. Tour à tour, chacun essaie de le ramener à la raison, révélant en partie ses propres angoisses et faiblesses. Mais c’est James qui devra seul prendre la décision, guidé par des émotions terriblement humaines face au poids du passé, à la cruauté du présent et à l’incertitude de l’avenir.

David Vann revisite son histoire familiale et réussit une confession spectaculaire, mêlant subtilement réalité et fiction pour livrer une implacable réflexion sur ce qui nous fait tenir à la vie.


Combien ce livre a fait battre mon cœur:❤️❤️❤️
Commentaire spontané: Une histoire forte, intime, à lire jusqu'à la dernière ligne. Cependant, je n'ai pas réussi à y être aussi réceptive que le thème l'exigeait. Ce n'était pas le bon timing pour la lire, je crois. Cela arrive, surtout avec des sujets aussi durs.

2 commentaires:

  1. Ouais, ça arrive... Il m'attend justement, mais je vais attendre le bon timing pour le lire!

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  2. Je crois qu'on attend toujours de ressentir le choc de Sukkwan Island. Ici, la narration étant inversée, on sent que ça va mal tout le long du livre, très mal même, mais on s'y est presque habitué à la fin. Finalement, l'effet est inversé par rapport à Sukkwan Island où il y a un drame très tôt, mais où on se demande jusqu'où le père va trimballer le cadavre.

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