mardi 26 mai 2020

Une rivière verte et silencieuse

Hubert Mingarelli, Points, 128 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Un petit garçon, Primo, vit seul avec son père, ouvrier au chômage. Pauvreté matérielle et dénuement psychologique marquent ce récit. Le père et l'enfant imaginent faire fortune en cultivant des rosiers. On leur coupe l'électricité. Ils vont manger dans un bistrot où une femme chante des chansons grivoises. Ils volent des cierges dans une église pour s'éclairer.

C'est tout et c'est immense. Un récit d'une simplicité bouleversante sur les relations père-fils.

Combien ce livre a fait battre mon cœur: ❤️❤️❤️❤️
Commentaire spontané: Un texte très épuré, parsemé de symboles. A lire à tête reposée, avec une tasse de thé fumante, pour lever le voile sur tous les secrets et savourer toute la richesse de cette double confrontation au père - mais pas que.

2 commentaires:

  1. La simplicité profonde de Mingarelli... Il y a longtemps, j'avais dévoré ses romans.

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    1. Je dirais même qu'elle frise l'écriture pauvre, tellement elle est simple. (J'appelle "écriture pauvre" l'écriture qui n'a pas plus de profondeur de propos que d'étendue de vocabulaire, ce qui, pour la profondeur, n'est pas le cas de Mingarelli.)

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